A l’automne 2015, 3 Lagoon 620 ont été mis à l’eau le même jour, tous destinés au même long convoyage direction La Polynésie Française.
Parmi eux: Tuamota Dream. Ce dernier est parti de Bordeaux le 16 octobre 2015 en compagnie de ces deux acolytes rejoindre les îles Polynésiennes et plus particulièrement l’île de Raiatea. Son équipage nous raconte leur voyage.
Qui êtes-vous?
Nous sommes un équipage de 5 personnes: Henere, Jean Pierre, Marc, Homai et Michel.

Racontez-nous votre voyage:

Notre voyage a commencé en eau douce avec la remontée de La Garonne. Les courants de marées descendantes, nous ont permis de naviguer jusqu’à 12 nœuds sur le fleuve et d’atteindre l’Océan Atlantique et plus précisément le Golfe de Gascogne plus tôt que prévu.
Après un dernier stop à l’embouchure, nous étions enfin partis pour un périple de quelques jours direction les Iles Canaries.
Le passage du Cap Finistère a été sportif sur le bateau avec des vents portants de 30 à 40 noeuds et des surfs avec des pointes de vitesse à 21 noeuds. Nous avons retrouvé une mer calme et un vent faible le long de côtes portugaises. Nous naviguions à 8 nœuds de moyenne, avec les voiles en ciseau.
Après un ravitaillement rapide des 3 catamarans à Las Palmas, nous sommes repartis en direction des Antilles, pour notre première grande traversée. Le vent changeant nous a souvent obligés à modifier notre cap, faisant évoluer notre route vers le sud au lieu de l’ouest. Après 20 jours de navigation, nous avons atteint St Barthélemy.
Mais notre route ne s’arrête pas là! Pour rejoindre l’Océan Pacifique, nous avons dû passer le Canal de Panama.


Une fois dans les eaux du Pacifique, nous avons mis le cap en direction de Hiva Oa aux Marquises, notre deuxième grande traversée, pour ensuite se diriger vers notre destination finale, l’île de Raiatea le 13 janvier 2016.
Quel a été le meilleur moment?
Le voyage a duré 90 jours, il y a donc eu beaucoup de très bons moments. Nous avons vraiment apprécié les moments de glisse à plus de 19,5 noeuds au cap Finistère, au large du Portugal sous voile en ciseau. Lorsque nous naviguions dans le Pacifique, nous avons eu des journées à plus de 245 milles parcourus. Sur tout le convoyage, nous n’avons eu besoin que de 200 heures de moteur, utilisés pour la plus part, pour recharger les batteries de service.
Nous avons aussi partagé de superbes moments de vie à bord … Nous avons passé les fêtes de fin d’année ensemble au milieu de l’Océan Pacifique; nous avons fait de nombreuses parties de pêches, certaines plus fructueuses que d’autres…
Qu’avez-vous préféré sur le bateau?
Nous avons particulièrement apprécié l’impressionnant flybridge qui offre un grand confort, une stabilité et une performance à la voile. A la demande spéciale de l’armateur, certaines options n’ont pas été choisies et donc nous n’avons pas pu profiter de toutes les possibilités qu’offre le 620.
Un conseil de navigation sur ce bateau? Pour aller encore plus vite, nous conseillons de prendre un 620 avec le maximum d’options possibles surtout en termes d’équipement de navigation et de voiles.
Si vous souhaitez plus d’information à propos du 620, cliquez ici.